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Faut-il avoir peur de la "dark city" ? / Brigitte Menguy
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Le succès de la livraison de repas et de l'e-commerce a fait apparaître de nouveaux concepts dans les villes : des "dark kitchens", restaurants uniquement dédiés à la préparation de repas à emporter, et des "dark stores", magasins fermés au public où sont gérées les commandes web. Ainsi, "l'ubérisation de l'économie" gagne peu à peu les centres urbains et inquiète les acteurs locaux, qui craignent que les projets de revitalisation des villes ne soient plombés par ces points de vente clos. La problématique doit cependant être nuancée, car ce type de commerce présente des atouts afin de lutter contre les déserts alimentaires, ces territoires sous-dotés en commerce. La "dark economy" n'est ni donc une menace totale ni une nouvelle chance précieuse, mais doit être articulée en lien avec les besoins de la population et les acteurs locaux pour s'insérer convenablement dans les territoires. Sommaire. Faut-il avoir peur de la "dark city" ? Un microphénomène, mais le risque d'une ville sans vitrines pèse. Dans l'espace public, quand la régulation passe par la réglementation. "La fermeture des supermarchés ne doit pas être subie par les acteurs locaux". Dossier. Pas de chiffres.
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