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Intérêt public oblige / Franck Bouaziz
Article
Lumière, en octobre 2011, sur les atouts et les failles du modèle économique d'Aéroports de Paris (ADP). Une structure qui affiche une marge nette de plus de 10% et affiche le plus grand nombre de correspondances sur la même plateforme, mais qui est également plébiscitée comme le pire aéroport de transit par un panel de voyageurs. En cause : sa mutation entamée depuis 2006 (ouverture du capital suivie d'une cotation en Bourse) qui n'est pas totalement achevée. ADP doit ainsi continuer à composer avec son actionnaire majoritaire, l'Etat, qui est aussi le régulateur du secteur et à ce titre fixe les tarifs des principales recettes et décide du montant des investissements. Un obstacle à sa rentabilité sur son coeur de métier : l'accueil des compagnies aériennes et des passagers. Ses leviers pour dégager des résultats : être un exploitant efficace de zones commerciales, un hôtelier avisé et un promoteur immobilier performant. Points abordés : une clientèle à priori captive ; le marché concurrentiel des correspondances ; l'absence de maîtrise des tarifs et des horaires d'exploitation ; commerces et hôtels, la diversification obligée ; la carte du patrimoine foncier ; l'expansion internationale et la croissance externe.
Voir le numéro de la revue «Nouvel économiste, 1585, 20/10/2011»
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