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"Vers un avenir radieux" de Nanni Moretti / Marcos Uzal
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Nous avions fini par croire que nous ne reverrions plus jamais Nanni Moretti dans le rôle d'un alter ego, tel qu'il apparut de ses premiers films à Aprile (1998) avant de jouer des rôles "de composition" ou secondaires à partir de "La Chambre du fils" (2001). En Giovanni (son véritable prénom), un cinéaste préparant un film qui se déroule en 1956 à Rome où un petit cirque hongrois est accueilli par une cellule du PCI dont le secrétaire (Silvia Orlando) traverse une période de doute, juste après l'entrée à Budapest des chars soviétiques -, on le retrouve dans des postures typiques du Moretti des années 1980-90 : interrompant le tournage d'un collègue pour protester contre ce qu'il filme, s'énervant contre des chaussures trop laides, instituant le visionnage d'un film ou la dégustation de sucreries comme un rituel, dansant ou chantant juste pour la joie, faisant des longueurs dans une piscine tout en parlant ou jouant seul avec un ballon de foot sur un terrain vague. Sommaire. Il danse. Parce que ça lui chante : entretien avec Nanni Moretti.
Voir le numéro de la revue «Cahiers du cinéma, 799, 01/06/2023»
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