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Le Grand monde de l'infiniment petit
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Le scientifique anglais Robert Hooke (1635-1703) crée la stupeur, au mitan du XVIIe siècle, en révélant les détails d'une puce, la structure fine d'une plume d'oiseau ou d'un oeil de mouche, grâce à l'utilisation d'un microscope. Il est aussi parmi les premiers à décrire une cellule végétale. Petit à petit, les progrès technologiques favorisent la descente de quelques barreaux supplémentaires dans l'échelle de l'infiniment petit. En 1952, grâce à la méthode de cristallographie aux rayons X, Rosalind Franklin " photographie " pour la première fois la structure en double hélice de l'ADN. L'image a ensuite permis la modélisation de la structure tridimensionnelle de la molécule. Aujourd'hui, les scientifiques détaillent la structure des protéines, manipulent des brins d'ADN. Ils conçoivent des nanovecteurs pour transporter des molécules thérapeutiques. Ils décrivent les briques qui constituent les atomes. Partez pour un voyage non exhaustif dans les secrets de la matière. Sommaire. Plongée dans la matière. " Explorer les éléments de la matière est passionnant ", entretien avec Ursula Bassler. Les dimensions de l'infiniment petit. Voir les cellules jusqu'à leur génome. Les nanovecteurs livrent les médicaments à la bonne adresse. Un ADN à prendre avec des pincettes. L'évaluation ardue des effets des nanoparticules. Les nanocristaux dopent nos écrans. La loi de Moore jusqu'où ? Simuler la matière avec des atomes ultrafroids. Au-delà des quarks et des gluons, l'aventure continue ? L'infiniment petit de la physique. Quand miniatures et microbes s'emparent de la science-fiction française. Start-up. Ces jeunes pousses qui maîtrisent le nanomètre.
Voir le numéro de la revue «La Recherche, 574, 01/07/2023»
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