0 avis
Jusqu'où se comparer ?
Article
Votre patron vous annonce que vous allez toucher une prime équivalente à trois mois de salaire ! Bien sûr, vous êtes tout heureux. Mais pile à ce moment votre voisin de bureau entre et vous annonce qu'il a touché l'équivalent de six mois. Tout votre plaisir est gâché ! Nous ne semblons apprécier les choses que par comparaison. Et cela nous empoisonne la vie. Comment nous libérer de cette tendance qui nous colle à la peau ? Ce dossier vous donne des clés pour user des comparaisons plus intelligemment. Le but n'est pas de les éliminer - c'est impossible -, mais de les limiter au strict nécessaire et de ne surtout pas se focaliser dessus. Par exemple, en se demandant si l'on a soi-même progressé à l'aune de ses propres exigences, ou en apprenant à réguler les émotions négatives qu'on ressent dans les situations de comparaison défavorable. Car à trop se comparer, on en oublie parfois de savourer. Sommaire. Nés pour se comparer. Mitch Prinstein : "La quête de statut social est à double tranchant". Comment se comparer à bon escient. Mathieu Cassotti : "Collaborer est plus important qu'être premier".
Voir le numéro de la revue «Cerveau & psycho, 154, 01/05/2023»
Autres articles du numéro «Cerveau & psycho»