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Pourquoi la gauche perd
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Pour la gauche européenne, c'est l'hiver. Loin des espoirs suscités par leurs débuts, les nouvelles formations critiques envers la social-démocratie, Podemos en Espagne et Die Linke en Allemagne, sont elles aussi affaiblies, tandis qu'en Italie la disparition du Parti communiste, en avril 1991, a laissé le camp progressiste sans boussole. Incapable d'écouter les aspirations populaires et de tirer profit du mécontentement général, la gauche s'enferme souvent dans un discours où le pathos le dispute à la mièvrerie. Elle espère ainsi rassembler grâce à une rhétorique consensuelle des groupes sociaux que dorénavant tout sépare. Sommaire. On aimerait bien, mais on ne peut plus... Le choix des mots. Podemos ou l'illusion du neuf. En Allemagne, deux lignes pour un même camp. L'étrange disparition du Parti communiste italien. Si les classes populaires étaient écoutées.
Voir le numéro de la revue «Le Monde diplomatique, 814, 01/01/2022»
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