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Ces lycéens de banlieue qui boostent leurs élèves / Erwin Canard
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Ils sont parfois qualifiés de "lycée ghetto". Ils ont la réputation d'établissements au sein desquels les élèves ne réussissent pas et n'ont pas le bac. La raison : ils sont installés dans des quartiers difficiles de banlieue parisienne, de Marseille ou de Roubaix. Leurs élèves proviennent majoritairement de collèges d'éducation prioritaire, sont souvent boursiers et issus de milieux sociaux défavorisés. Autant de facteurs qui leur attribuent un taux de réussite attendu au bac très inférieur à la moyenne. Or, malgré ces vents contraires, ces lycées font réussir leurs élèves. Le taux réel de réussite au bac est plus élevé d'au moins 8 points que le taux attendu. Une "valeur ajoutée" qui les place parmi les meilleurs lycées de France selon ce critère. Comment font-ils ? Quelle est leur recette ? "L'Etudiant" a enquêté auprès de ces établissements et de leurs équipes pédagogiques qui privilégient notamment bienveillance, confiance en soi des élèves et fondamentaux.
Voir le numéro de la revue «L' Etudiant, 421, 01/11/2017»
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