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Apprentissage, la méfiance généralisée / Patrick Arnoux
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En France seuls 7% des 18-25 ans sont en apprentissage. Pourtant, ce dispositif semble être une bonne solution pour lutter contre le chômage des jeunes. Pour preuve, tous les pays qui ont vaincu le chômage de masse affichent un taux de 15%, voire 20%. Mais le problème est que ce mode d'enseignement souffre d'une certaine méfiance, en France, et ce à tous les niveaux : de la part des élèves, des parents, des entreprises. Pour améliorer la situation, Muriel Pénicaux a lancé le 10 novembre 2018 les premières concertations avec les partenaires sociaux qui vont se dérouler jusqu'en janvier 2018. L'objectif est de lever 4 obstacles majeurs : mettre un terme à la rivalité lycées professionnels/centre de formation des apprentis ; améliorer l'information sur ce mode pédagogique et l'évolution des métiers ; remédier à l'insuffisance des préparations à l'apprentissage ; multiplier les passerelles facilitant le passage des élèves des filières scolaires classiques à celles de l'alternance. Peu de chiffres. Fait partie d'un supplément "Grandes écoles".
Voir le numéro de la revue «Nouvel économiste, 1897S, 15/12/2017»
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