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Contre la vie appauvrie / Mathieu Angotti
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Les précaires - le jeune qui n'est pas "rangé", l'artiste dont on ignore le travail, le "travailleur pauvre", la mère isolée qui multiplie les ménages... - vivent dans un entre-deux, ni exclus, ni inclus, soumis aux aléas de l'époque. La précarité devient la marque de notre modernité, avec la systématisation des risques de désaffiliation sociale (rupture familiale, isolement, perte d'emploi, contrat court et temps partiel subis, désoeuvrement et dévalorisation sociale, chute des revenus, exclusion du logement, etc.), leur plus grande diversité (risques environnementaux, numériques, etc.), leur fréquence accrue au fil d'une même trajectoire de vie et une plus grande magnitude des difficultés quand ces risques se matérialisent....
Voir le numéro de la revue «Esprit, 439, 01/11/2017»
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