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Kamel Daoud, "Il n'y a pas de dictature sans consentement" / Sébastien Lapaque
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Un recueil de nouvelles ("Minotaure 504", Sabine Wespieser, 2011) et un roman ("Meursault, contre-enquête", Actes Sud, 2014) ont suffi à imposer la voix singulière de l'écrivain algérien Kamel Daoud auprès des lecteurs français. Cet esprit libre au rare courage jouit désormais d'une consécration internationale : publié en 2015 chez l'éditeur new-yorkais Other Presse, The Meursault Investigation a dépassé les 55 000 exemplaires vendus. En France, les textes de Kamel Daoud publiés dans l'hebdomadaire le Point ont également révélé les qualités singulières de ce pugiliste né à Mostaganem en 1970 et devenu l'un des journalistes les plus suivis d'Algérie grâce à sa chronique "Raïna Raïkoum" ("mon opinion, votre opinion") publiée pendant deux décennies (1996-2016) dans le Quotidien d'Oran. Sous le titre "Mes indépendances", un choix de ses chroniques publié chez Barzakh, son éditeur algérien, vient de paraître chez Actes Sud.
Voir le numéro de la revue «Revue des deux mondes, 3784, 01/05/2017»
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