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Venger Baudelaire ? Une économie du sacrifice et de la dette / Mathilde Labbé
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La réception de l'oeuvre de Baudelaire aux XXe et XXIe siècles est dominée par le sentiment diffus d'une dette collective, en réponse à ce qui est envisagé comme un sacrifice de Baudelaire à son art. Cette dette s'explique par l'importance de l'héritage esthétique mais aussi par la mémoire du procès et de la maladie du poète. Ainsi, les échos littéraires que l'oeuvre a suscités doivent être lus à la lumière d'une dynamique du don et du contre-don entre le poète et ceux qui se considèrent comme ses héritiers.
Voir le numéro de la revue «Littérature, 177, 01/03/2015»
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