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Impact de la pollution sonore sur la faune / Jean-Marc Thirion
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Au printemps, la lueur du soleil est à peine perceptible que déjà le rouge-queue à front blanc, le merle noir et la grive draine chantent de tout leur syrinx. Un peu plus d'une heure après, ils seront rejoints par de nombreuses autres espèces d'oiseaux formant alors un concert unique. Dès que le soleil chauffe, ce sera le tour des criquets, sauterelles et cigales d'entamer leur concerto. La nuit venant, d'autres choeurs se font entendre comme celui des rainettes arboricoles, de l'oedicnème criard, du grillon champêtre... Au printemps comme en été, tous nos écosystèmes sont alors envahis en continu par des sons produits par leurs propres biocoenoses.
Voir le numéro de la revue «Le Courrier de la nature, 254, 01/05/2010»
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