Fonds périodiques patrimonial
Origine de la presse : le plus ancien journal français Le Mercure de France paraît en 1605 et cesse sa publication en 1644.
LE FONDS PERIODIQUES
La bibliothèque municipale de Nice conserve une importante collection de périodiques (plus de 2500 titres différents archivés dans ses réserves).
A côté des grands titres nationaux, la presse régionale et locale tient une place importante, des premiers périodiques publiés à Nice (Armanac Nissart 1903-1948, Mensoneghiera 1854-1855, l’Eclaireur de Nice 1910-1939, le Petit Niçois 1910-1941 …) au grand titre régional actuel (Nice-Matin.).
Le titre le plus ancien conservé dans ses fonds, le Journal des savants parait en 1665 et cesse sa publication en 2001.
Parmi ses collections 2 titres ont été numérisés : La Gazette de Nice et Le petit journal pour rire
La gazette de Nice
est un journal périodique créé en 1772 et arrêté en 1775
Ce périodique a été créé par Pierre-Joseph Cheisolme, ancien imprimeur du Courrier d'Avignon réfugié à Nice durant l'été 1771. Mais aussi par Gabriel Flotteront, imprimeur niçois d'origine suisse, et par Giuseppe Ferreri de la Fere, auteur et financier de la gazette.
Le choix du nom de la gazette, qui devait dans un premier temps s'appeler Gazette du Piémont, est lié en partie à la volonté du Sénat de la cité de Nice de défendre son autonomie vis-à-vis du Sénat de Turin.
Au centre de l'image, dans un cartouche contenant un aiglon et sur lequel repose une couronne, figurent les armes de Nice. La ville est représentée par ses fortifications au-dessus desquelles pointe la coupole à la génoise de la cathédrale Sainte-Réparate de Nice, achevée en 1699.
La Gazette de Nice publie surtout des nouvelles économiques et politiques en provenance des grandes villes européennes (Paris, Vienne, Londres, Saint-Pétersbourg, Madrid, Lisbonne, Milan, Florence, Rome, Varsovie, La Haye, Copenhague, Stockholm, Danzig), mais aussi de nombreux ports : Nice, Marseille, Gênes, Livourne, Portsmouth, Constantinople, Le Caire, Tunis, Tripoli, la Barbade. On donne la provenance et la destination des navires, ainsi que leur chargement. Parfois, on indique le nom du capitaine, la composition de l’équipage, les conditions météorologiques. On fournit plus rarement des indications sur le prix des marchandises ; on utilise des expressions vagues : «bâtiments chargés de marchandises et denrées pour les négociants». Rares nouvelles culturelles, et toujours associées à une initiative du gouvernement, telle que l’inoculation de la petite vérole aux fils du Grand-duc de Toscane (n° XXXIII du 26 avril 1774, de Florence le 15 avril) ; des annonces de livres nouveaux, des avis d’achat ou de vente ; nouvelles des déplacements des familles royales, surtout de Savoie, et des morts notables.
Le Petit Journal pour rire
a succédé en 1857 au Journal pour rire en même temps que le Journal amusant fondé en 1855 par Charles Philippon. Le Petit Journal pour rire est un hebdomadaire paraissant le samedi, lancé le 23 février 1856. La rédaction en chef est assurée par NADAR, Eugène Philipon puis Théodore Le Cerf..Les principaux illustrateurs sont Randon, Berthall, Monta, E. Riou, Marcelin, Bayard, A. Grévin... on rencontre aussi Daumier, Doré et Nadar lui-même. Une deuxième série débute en 1869. Une troisième série commence au début de l'année 1881 et comporte 600 numéros. Une quatrième et dernière série se termine en 1904.