Syracuse

Livre

Traitté des arcbusades, divise en trois parties, avec plusieurs autres traittés concernans ceste matière, des quels le catalogue est en la 16 page suyvante par m. Laurens Joubert, medecin ordinaire du Roy, & du Roy de Navarre, premier docteur régent

Joubert, Laurent (1529-1583)

Edité par par Jean de Tournes. Lyon - 1581

Un des rares livres de chirurgie écrit en français à la Renaissance . Il contient neuf études sur le traitement des blessures d'arquebuses et diverses questions de médecine et de chirurgie. On traitait alors les plaies d'armes à feu en les brûlant à l'aide d'un fer rouge ou d'huile bouillante. Laurent Joubert, tout comme Ambroise Paré, montre l'absurdité de telles pratiques, les balles d'arcquebuse n'étant pas venimeuses comme on le croyait alors. Joubert répond dans cet ouvrage à quantité de questions, telles que : A l'amputation d'un membre, est-il bon de le couper à la jointure, ou vaut-il mieux s'en abstenir ? Ou bien : Est-il possible qu'aucun prenne la pissechaude vérolique par l'accointance d'une femme qui soit bien nette de vérole ? Médecin ordinaire d'Henri III et d'Henri IV, chancelier de l'Université de Montpellier, Laurent Joubert a écrit tous ses ouvrages en français, à destinations des chirurgiens qui pour la plupart n'entendaient pas le latin. Cet ouvrage "renferme les préceptes les plus judicieux sur la nature et le traitement des plaies d'armes à feu. Joubert prouve qu'elles ne sont point produites par le venin, ni la brûlure, et conclut que tout se borne à la contusion et à la solution d'unité." Cette troisième édition est la plus complète. On y trouve pour la première fois plusieurs textes, dont : Une "apologie de Nicolas Poget contre Joseph Du Chesne touchant le problème, s'il est possible d'envenimer les balles d'arcbouse" et la "Question des huiles, s'ils doivent être nécessaires à la curation des plaies, ulcères, tumeurs, douleurs & autres maux externes que traite le chirurgien." La première édition date de 1574, la troisième a été augmentée de plus de 150 pages. Illustré par un portrait de Joubert dans les feuillets liminaires

Contient en outre : Apologie de Nicolas Poget contre Joseph Du Chesne pour L. Joubert touchant le problème, s'il est possible d'envenimer les balles d'arcbouse. Discours de J. Du Chesne, par lequel il veut prouver qu'on peut empoisonner la substance du plomb à faire balles d'arcbouse. Question des huiles, traictée problématiquement par L. Joubert.

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