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"Mon cher enfant" de Mohamed Ben Attia. Un visage perdu / Florence Maillard
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La grâce et la puissance toute en retenue de "Mon cher enfant" confirment après "Hedi" (2016), son premier long métrage, toute l'attention qu'il faut porter à l'oeuvre naissante du Tunisien Mohamed Ben Attia. D'un film à l'autre, un monde intérieur, une représentation lovée dans l'étoffe du quotidien se trouve emportée par l'événement d'une grande joie ("Hedi") ou d'une grande douleur (dans "Mon cher enfant", le départ d'un fils en Syrie) , et tente ou doit tenter de se ressaisir dans un monde essentiellement opaque. Ces aventures intimes et silencieuses désignent un monde plus vaste, sans jamais recourir à l'expression d'une généralité. Sommaire. Un visage perdu. A court d'explication, entretien avec Mohamed Ben Attia
Voir le numéro de la revue «Cahiers du cinéma, 748, 01/10/2018»
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