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L' idiot / Dostoïevski

Dostoevskij, Fedor Mihailovic (1821-1881). Auteur

Edité par Garnier frères. Paris - 1977

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Dostoevskij, Fedor Mihailovic (1821-1881). Auteur

Schreitersche Verlagsbuchhandlung. Berlin

496 p. ; 19 cm.

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  • L’idiot 5/5

    L’idiot de Fedor Dostoïevski Dans le train qui vient de Varsovie et se dirige vers Petersbourg, trois hommes se rencontrent dans un compartiment, le prince Mychkine, 26 ans, désargenté, qui revient de Suisse où il a été soigné, Rogojyne, 27 ans, fils d’un marchand qui vient de décéder en laissant plusieurs millions de roubles et Lebedev, 40 ans, petit fonctionnaire qui s’est immiscé dans la discussion des deux autres et semble connaître tout des gens de Petersbourg. A leur arrivée, Rogojyne les invite à passer chez lui. Mais le prince se rend d’abord au domicile du général Epantchine dont la femme est une Mychkine, la dernière du nom avec le prince. Après un premier contact difficile, le général découvre le talent de calligraphe du prince, lui offre un travail et une lettre de recommandation pour une chambre. Il rencontre aussi Gaby, secrétaire du général qui mentionne Anastasia Filippovna, dont il semble amoureux et que connaissait Rogojyne un des hommes du train. Il est presenté à la générale et à ses trois filles, belles et intelligentes, une étant courtisée par Totski, un homme d’affaires de 56 ans qui avait eu lui même une certaine relation avec ladite Anastasia. La générale et ses filles pensent que Mychkine est idiot. Plus tard en prenant place dans sa nouvelle chambre, le père de Gaby, général également, lui dit avoir bien connu son père et lui raconte sa mort bien différente de celle dont il avait eu connaissance. Puis le soir, arrive Anastasia sui prend Mychkine pour le portier…et un idiot. Ainsi Dostoïevski installe t il dans la première partie de ce roman les principaux protagonistes rapidement, les caractères sont tranchés, qualités et défauts bien définis et on voit l’idiot s’installer dans l’esprit de ceux et celles qu’il rencontre. Peu habitué à autant de rencontres suite à son traitement et son isolement en Suisse, Mychkine est franc et direct, répond aux questions sans détours, il est aisé de penser qu’il est naïf et un peu simple. Dans le même temps on le prend facilement comme confident ce qui créera bien des problèmes. Nous sommes en 1867, c’est une époque très perturbée en Russie, le servage a été aboli il y a peu, la mise en place reste difficile, de nouveaux tribunaux voient le jour moins favorables aux riches. L’adaptation est complexe et les thèmes abordés par Dostoïevski en sont imprégnés. Et la femme fatale russe, innocente, manipulatrice, Anastasia Filippovna, si belle qui fait tourner les têtes des jeunes et des vieux. Évidemment sur les 800 pages, des longueurs sont inévitables, de nombreuses intrigues secondaires parsèment le récit, il faut garder en mémoire que l’auteur avait pris des engagements de production, reçu des avances en roubles et que l’Idiot est d’abord paru en épisodes dans les journaux, il devait donc fournir des pages. A noter que déjà à son époque Dostoïevski se plaignait amèrement du pouvoir de l’argent et de la bassesse et de l’hypocrisie des hommes.

    M. LAVEZE Gérard - Le 06 septembre 2024 à 07:06